Disque

Nouveauté !

Ysaye Trio à cordes « le chimay » avec Elina Buksha et Astrig Siranossian

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Avec la Chapelle musicale Reine Elisabeth, où elle est en résidence de 2014 à 2018, Hélène Desaint découvre un compagnonnage d’un autre ordre, favorable au dialogue entre artistes. Elle y trouve une nouvelle énergie, fait vivre de belles collaborations, enregistre le disque auquel elle pense depuis longtemps, un programme illustrant ce qu’elle aime, ce qu’elle est, en solo, duo et trio avec Louis Lortie, Nathanaël Gouin et Ronald van Spaendonck.

« L’univers de Schumann est pour moi une évidence, je m’y recentre. »

Le rapprochement avec Kurtág s’est opéré à partir de l’Hommage à R. Sch. composé par le compositeur hongrois en 1990.



 

https://www.resmusica.com/2019/05/12/schumann-et-kurtag-en-miroir-sous-larchet-dhelene-desaint-fuga-libera/?fbclid=IwAR35QqcklfyH_RoQz5fOE59bp4oixuQYmrhFqDUMkC7yLtespaxnuGi3KbM
Cet album autour de l’alto et de la personnalité d’ est le fruit de la résidence de l’altiste à la Chapelle musicale Reine Élisabeth en Belgique. Avec, au cœur du programme, l’Hommage à R. Sch. de , l’interprète tisse des liens subtils entre les deux compositeurs en s’entourant du piano et de la clarinette.Le duo  et  dans les quatre Märchenlieder op.113 est un réel bonheur, emprunt de délicatesse et de retenue – intérieur et simple aurait dit Schumann – qui sied à cette écriture à fleur d’archet. Le naturel avec lequel ils abordent le quatrième et dernier mouvement nous enchante, là où l’alto en léger « sfumato » chante sa phrase sublime doublée par le piano dans un équilibre bien senti.Hommage à R. Sch. de Kurtág témoigne de l’attachement du compositeur pour le plus fervent des romantiques avec lequel il partage le goût pour les petites formes et dont il admire la ciselure du geste et l’énergie qui le traverse. Une raison suffisante pour présenter dans ce disque les trois Romanze, écrites originellement pour le hautbois, en alternance avec les cinq numéros de Signs games and messages. C’est une série de pièces brèves pour l’alto de Kurtág dont l’écriture s’étale sur une cinquantaine d’années. Elles relèvent de cette « culture de l’hommage » qu’a pratiqué Kurtág durant toute sa vie autant que de l’art de la miniature dont il est passé maître. À l’auditeur d’apprécier les liens sous-terrains qui se créent entre les deux écritures conduites avec une égale exigence. Hélène Desaint et  allient sensibilité et spontanéité dans les trois Romanze ; des qualités que l’on retrouve sous l’archet de l’altiste, dont l’autorité du geste et la précision des contours servent chaque « flèche » décochée par le maître hongrois dans ses Signs, games and messages. In Nomine – all’ungharese, qui referme cette série, dépasse les cinq minutes (hommage au rhapsode) et met en valeur le grain chaleureux et la ductilité de l’alto d’Hélène Desaint…………… »Kurtag était fasciné par Schumann auquel il a dédié un hommage pour violon, clarinette et piano. L’altiste Hélène Desaint, en résidence à la Chapelle,  les associe aux Märchen-bilder et -zählungen du compositeur allemand et mélange habilement ses 3 Romances aux Signs games du compositeur hongrois. Et c’est la crème de la Chapelle (les pianistes Lortie et Guoin et le clarinettiste Van Spaendonck) qui l’entourre pour ce disque mystérieux mais fascinant. »

https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_puisque-vous-avez-du-talent/tous-les-programmes/article_helene-desaint-altiste-supernova-2019-inscrivez-vous-ce-dimanche-a-midi?id=10073266&programId=5956&fbclid=IwAR2HbdwPC0gNCrXh0JaaTl9Hxy6Z1UX49WGkveGN-8Ashuamg8Hy3AfP3OE

« A l’écoute de ce disque, c’est la beauté et la grâce qui prédominent. On se réjouit également de l’intelligence des choix d’Hélène Desaint, qui nous fait découvrir des pièces peu jouées de Kurtág, même si certaines sont aujourd’hui devenues des classiques.

Sa sonorité d’alto est un pur bonheur: le son est chaud et le discours est clair. Et l’on se plaît à trouver dans son jeu, à la fois la douceur d’une mezzo-soprano, et le lyrisme des grands violoncellistes, mais aussi toute la rigueur propre aux grands artistes, comme la justesse harmonique, et rythmique.

Dans les « Märchenbilder » de Schumann, c’est la complicité et la fluidité avec Louis Lortie qui font mouche. Dans les trios de Kurtág et Schumann, on se réjouit de la manière dont Nathanaël Gouin, Ronald Van Spaendonck, et notre invitée respirent d’une seule et même voix.

Et puis, cerise sur le gâteau, la construction et l’enchaînement des oeuvres font de cette production une oeuvre musicale, à part entière, qui s’écoute d’un seul tenant.

Hélène Desaint: une artiste sensible, honnête, et rigoureuse. Son disque Kurtág/Schumann est à son image. On vous le recommande! Il est publié chez FUGA LIBERA. »

Le Soir
MAD, Le Soir, 2 janvier 2019
« Kurtag était fasciné par Schumann auquel il a dédié un hommage pour violon, clarinette et piano. L’altiste Hélène Desaint, en résidence à la Chapelle, les associe aux Märchen-bilder et -zählungen du compositeur allemand et mélange habilement ses 3 Romances aux Signs games du compositeur hongrois. Et c’est la crème de la Chapelle (les pianistes Lortie et Guoin et le clarinettiste Van Spaendonck) qui l’entourre pour ce disque mystérieux mais fascinant. »
« On admire la magnifique sonorité que la musicienne tire de son Giuseppe Sgarbi de 1882, et en particulier ses graves de bronze et d’une clarté parfaite. »
C’est un disque remarquable que signe ici la jeune altiste française Hélène Desaint qui, pour un premier enregistrement, n’hésite pas à s’attaquer à la musique de deux compositeurs qui exigent de leurs interprètes avant tout -et bien au-delà de la technique indispensable- un sens du mystère et de la poésie pour accéder à un art si difficile à cerner.Dès le premier des Märchenbilder Op. 113 qui ouvrent ce disque, on admire la magnifique sonorité que la musicienne tire de son Giuseppe Sgarbi de 1882, et en particulier ses graves de bronze et d’une clarté parfaite. Elle trouve sans difficulté le ton héroïque du Lebhaft où son élan rythmique emporte tout devant lui. Le Rasch est plein de vie et surtout de cette veine de fantaisie si typiquement schumanienne. Quant au Langsam qui conclut l’oeuvre, il est magnifiquement déclamé par Hélène Desaint qui tire de magnifiques couleurs de son instrument. Elle a ici, comme dans les Romances Op. 94, la chance d’avoir pour partenaire ce musicien fin et racé qu’est Louis Lortie dont le piano chante autant que l’alto.Originellement conçues pour hautbois et piano, les trois Romances sont interprétées ici par des musiciens au meilleur de leur forme, avec un lyrisme à la fois profond et aisé, sans jamais forcer le trait et -dans le chef de l’altiste- un naturel confondant dans la façon de galber une mélodie. ….
Son: 10 – Livret: 10  – Répertoire: 10 – Interprétation: 10